Compte-rendu du Marathon du Mans

Samedi, après avoir fait route commune entre Isigny sur Mer et Le Mans, l’équipe des « Marathoniens d’Isigny » s’est retrouvée au gîte distant de 4 km du point de départ.

Notre installation finie, il est temps d’aller chercher nos dossards et de retrouver le restant de l’équipe partie plus tard pour cause de boulot.

Je n’étais pas retourné sur le circuit du Mans depuis 20 ans (période motarde) et que de changement dés l’entrée.

Avant d’aller chercher les dossards petit tour dans le « village », où j’aperçois notre chauchau national (Dominique Chauvelier, 4 fois champion de France de marathon), un petit salut à l’équipe de Bayeux qui est là pour promouvoir le semi et un petit jeu sur le stand du marathon de Nantes.

Les dossards en poches, série de photos de groupe et retour au gîte pour un petit apéro, l'excellent repas et le dodo.

Nuit un peu perturbée par les Boum Boum d’un concert techno.

Le petit déjeuner avalé, les dossards fièrement fixés sur nos débardeurs, aprés la halte physiologique c’est le cœur vaillant et la running alerte que nous partons pour la zone de départ.

 Je foule enfin asphalte du circuit, photos solo et bien sûr photos de groupe,l’ambiance n’est pas au stress.

Comme prévu je me cale avec le meneur d’allure des 4 heures.

Les équipes du relais par trois partiront ¼ heures après nous avec la particularité de faire un départ style le mans (les runnings de l’autre côté du circuit, les concurrents(tes) devaient traverser la piste en chaussette, mettre leurs chaussures et partir. Outre les huit marathoniens, nous avions deux équipes d’engagés (une féminine et une mixte).

Le premier tour se fait dans la foulée du suiveur, des coureurs un peu trop collé au groupe ne voient pas certains obstacles ce qui entrainent des gamelles dus aux cônes matérialisant l’aller et le retour et les fameux vibreurs dans les chicanes et bonne nouvelle au semi je suis encore sur les bases de 4 h.

Sur le circuit Bugatti (le petit pour les motos) qui n’est pas plat, je me fais décrocher par le groupe juste après le ravitaillement au virage du garage vert juste au niveau du semi et avant un raidillon entre le virage de la Chapelle et la grimpette jusqu’à la mythique passerelle Dunlop et c’est à ce moment que je me dis que je le reverrai qu’à l’arrivée et que le souhait de faire moins de 4 h avait pris du plomb dans l’aile.

Philou me rejoint, m’encourage et c’est ensemble que nous passons la ligne droite des tribunes, pas de panneautage mais les encouragements des Normands sur le relais et de

notre « staff technique ».Pour notre dernier tour, le vent est encore présent. Au niveau du virage de Maison Blanche, nous apercevons Marco assit sur une pile de pneus qui nous fait des coucous pour lui la course est finie (la tendinite s’est réveillée).

Dans le virage de Mulsanne je suis dans le dur et au niveau du chemin dans la pinède, philou part seul.

Je me retrouve des compagnons de route, nous sommes encouragés par les clowns dans la forêt et notre petit groupe retrouve le circuit et les concurrents du relais. L’allure revenant ‘est tout seul que j’aborde la ligne droite des Hunaudières, en passant devant l’hippodrome, j’ai une pensée émue pour mon grand-père qui m’y emmenait que j’étais gamin en traversant tout le Mans sur sa mobylette avec mes pieds dans les sacoches de la grise.

Dernier rond point et je fais comme tout le monde une espèce d’aller et retour entre des barrières pour revenir sur le circuit, j’aborde le virage du Tertre Rouge en sens inverse des voitures de courses et beaucoup moins vite.

Un dernier passage sous la Passerelle Dunlop en faisant attention aux vibreurs et ligne droite des stands pour finir où juste devant moi un coureur se prend les pieds dans le tapis et gratifie les spectateurs d’une superbe gamelle.

Au bout du bout, je viens de boucler mon 28^ème marathon en 4 h 23 bien loin de mes prévisions mais il y en aura d’autres, pas d’affolements.

Les temps de mes petits camarades :

Sur Marathon :

Guy, 3 h 22

Sylvain, 3 h 28

Franck, 3 h 29

Willy, 3 h 31

Philou, 4 h 11

Bruno et Dany, 4 h 14

Eric, 4 h 23 et malheureusement abandon de Marco.

Les relais :

11^ème place féminine en 3 h 45 pour « les Caramelles » (Claire, Brigitte et Sandra) et l’équipe mixte des marathoniens finie en 4 h 01 (William, Nadège et Laure)

Il ne faut pas oublier « le staff » composé de Sylvie pour l’intendance, Anne-Marie ma douce pour les bisous, Sara,Nadège et les enfants.

Ce que je retiens de ce marathon :

Marathon annoncé plat  mais pas vraiment

Des groupes de Blues et de Folk au top sur le bord du parcours (il y avait même des sonneurs)

Pas mal de vent

Une bonne ambiance dans notre groupe et sur le circuit