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3éme participation à cette 36ème édition de ce marathon breton dans le cadre de ma préparation des 100 km d’Amiens. 36 c’est aussi le nombre de marathons que j’aurai à mon actif si je le finis. C’est donc accompagné d’Anne-Marie, Jeanne et Kevin que je pars direction les Côtes d’Armor. Après un arrêt à Evran pour une petite balade au bord du canal de la Rance, installation du camping-car sur le parking non loin de la ligne de départ et d’arrivée.
Re-balade autour des étangs et il est temps de se diriger vers « l’éprouvette » pour une bonne bière artisanale et un bon repas en compagnie d’autres coureurs qui se préparent non seulement au marathon mais aussi à la Transe-Gaulle (course entre Roscoff et Gruissan).
Je vous passe les préparatifs d’avant course, toujours aussi dur de choisir l’équipement à part les chaussures car c’est aussi un test pour le matériel. Après une minute de silence pour honorer l’ancien maire de la commune qui a beaucoup œuvré pour le marathon, c’est le départ. D’abord les handis et nous ensuite. Partis sur une base de 12 h 30 (au 100 km), j’ai déjà 3’ d’avance au km 5 et 10’ au 20ème. La chaleur commence à arriver et je m’hydrate à chaque ravitaillement en plus ma boisson dans le porte-gourde.
Au 20ème , Jeanne et Kevin me rejoignent en vélo un peu avant l’amorce de la 2ème boucle.Changement de couvre-chef, je troque mon bandana pour ma casquette qui couvre la nuque car le mercure continue à monter. Episode amusant au ravito de St Juvat avec Kevin qui découvre qu’il y a des ravitaillements sur le marathon.
Vers le 30ème une baisse de régime commence à se faire sentir avec un peu de marche et une bouteille d’eau sur la tête. Le ravitaillement du 35éme était au couleur bretonne avec de la galette-saucisse. Malgré cette halte salée, mon avance fond comme neige au soleil. Je finis en moins de 5 h quand même en compagnie d’un collègue pas plus frais que moi.
A l’arrivée, les organisateurs nous remettent notre diplôme avec notre temps officiel manuscrit.
Encore une belle édition, bravo aux organisateurs et à tous les bénévoles. A l’heure où les prix des marathons via les boîtes d’événementiels grimpent plus vite que Kilian Jornet le Mont Blanc, il existe encore des marathons où le kilomètre est encore à moins d’un euros. Un beau package nous était remis à l’inscription (un sac aux couleurs bretonnes, un tee-shirt, une serviette et bien sûr une crêpe).
L’heure du retour a sonné mais pas avant une dernière bière et une galette-saucisse.
Je viens de mettre à jour les entraînements ICI et toujours la Page FB
