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Avant le départ regroupement dans le bas du parc de la victoire, là je dis bonjour un groupe de Condé qui
me répond sans plus, pas dramatique je suis là pour courir mais aussi pour rencontrer des gens et mon maillot aux couleurs de la Normandie frappé des deux léopards, permet
d’engager plusieurs conversations avant de passer sous le portique de pointage.
Cela fait la troisième fois que je fais Millau et le moment où l’on se dirige vers la ligne de départ en traversant une partie de la ville accompagné par la fanfare locale, me fais toujours des frissons.
Arrivé sur la ligne de départ entouré par un public chaleureux, c’est Monsieur Cottereau qui donne le départ.
Sortie de Millau, c’est l’arrêt pipi pour pas mal de coureurs et je n’y coupe pas.
L’allure est bonne et même un peu trop vite mais bon.
Je redoutais ce passage à Aguessac et le regroupement avec les vélos accompagnateurs et cela n’a pas loupé.
Si la plupart des cyclistes ont été soucieux des autres coureurs, certains n’ont pas hésité à couper la route sèchement et dangereusement.
Une fois l’épisode des vélos passé, je reprends mon tempo car je n’ai pas mis en
mode chrono, juste l’allure. Entre Rivière sur Tarn et Le Rozier, je rencontre des toulousains qui ont fait aussi au mois de juin dernier le marathon du mont blanc. Juste après
le ravitaillement de Peyreleau, j’échange quelques mots avec un coureur au couleurs de l’Italie mais natif de la Manche. Pas d’Anne-Marie au 20ème mais c’est vrai
que je suis en avance je ne me formalise pas car j’ai ma petite oreillette et au ravitaillement du 25ème, ma douce m’appelle et je lui donne rendez-vous à Millau.
Je me prends un coup de mou au 35éme mais j’aperçois Anne-Marie qui vient
faire un bout de chemin avec moi en m’accompagnant en vélo, cela me remet du baume au cœur et le passage au marathon est une formalité.
Au niveau de Creissels, je tape un Brin de discute avec un coureur de Courir à Riva avant d’arriver sur la première côte qui nous emmène sous le pont de Millau, je la monte en marchant.
50éme séance photos et descente vers St Georges de Luzençon, en bas de la descente, je croise le 1er.il sera avant moi à la douche. Au ravitaillement le strict minimum et déjà beaucoup de monde au massage et petit bobo.
Le balai des ambulances et secours se calme par rapport à la première partie du parcours mais dans le bourg de St Rome du Cernon, un coureur est allongé sur civière et avec le masque à oxygène, la chaleur est un peu moins forte mais elle fait encore du dégât.
Je commence à avoir mal aux jambes avant la côte de Tiergues où Anne-Marie m’attends avec des affaires sèches. Je monte la côte en marchant et croise les coureurs déjà sur le retour avec Denis Morel (Normandie) qui est pour l’instant en 4ème position mais il finira 3ème à Millau. Je me refais une santé dans la descente qui va à Ste Affrique. Passage par la salle des fêtes pour un changement complet sauf chaussures et chaussettes et m’équiper pour la nuit. Le petit massage que me prodigue Anne-Marie me fait du bien.
Sur le retour, entre Ste Affrique et St Georges, j’alterne course et marche avec il faut le dire plus de marche que course. La douleur au mollet devient plus intense quand je cours, je suis à la limite de la crampe. Pas mal d’abandons si j’en juge les bus navettes qui me doublent et qui sont plein à chaque rotation.
Dernière grosse grimpette avec au sommet, le pont de Millau éclairé ainsi que les Causses. Je fais la descente en marchant et j’arrive à reprendre des places à ceux qui courent.
96éme kilomètre, Anne-Marie m’appelle pour me demander où j’en suis. Au 98ème, j’ai droit aux encouragements des jeunes aux terrasses des cafés et même un accompagnement pendant 200m de la part de deux d’entre eux et un coup de bière.
Re-coup de téléphone d’Anne-Marie qui me dit que le moins de 15 h est possible si je me « dépêche ».Arrivé dans le parc, j’essaie de recourir avec le soutien du public et j’arrive dans la salle des fêtes, lieu d’arrivée en 14 h 54’ 31’’.
Encore un 100 bornes de fini et mon 3ème Millau pas dans le temps que je voulais mais content d’avoir pu le terminer. Maintenant place au repos enfin pas tout à fait car le 16 octobre, je fais le triathlon des Marais mais en version courte (4 km kayak, 8,5 km VTT et 7 km CAP) en compagnie de Yann.
L’analyse de la course pour voir où j’ai « merdé » ce sera pour plus tard.
Les points positifs car il y en a comme la préparation des pieds, le choix des chaussures et la préparation musculaire (pas de courbatures le lendemain si ce n’est aux quadriceps).
Merci à ma douce de m’avoir suivi de près et de loin pendant la course, à mes enfants et aux copains de l’association des marathoniens pour leurs coups de téléphone.
Le lien Garmin : link