Comme à chaque fois le matin d’un marathon, lever à 5 h 30 pour le petit déjeuner pour que la digestion puisse se faire avant le départ. Après les petites photos, je monte dans le minibus de l’équipe de Quéven qui aimablement va m’emmener à la Voulte sur Rhone pour le départ.
Dans le même véhicule, je fais connaissance d’un autre collègue d’Oyonnax avec qui je vais faire une bonne partie de mon échauffement. La température est agréable et tout le monde se range sous l’arche de l’Ardèche. Dès le début je prends une allure un peu plus rapide que prévu peut-être un peu trop vite. Vers le troisième kilomètre, je prends mes premières photos de la « Dolce Via », la voie douce au niveau de St Laurent du Pape.
Sans y prêter gare, j’arrive à celle de St Fortunat où a lieu le passage entre le premier et le deuxième relayeur pour les équipes de 4. C’est aussi où est situé notre camps de base, le camping des amis de la gare. Anne-Marie m’attend pour me donner mes lunettes de soleil que j’avais oublié de prendre.
A partir du 12ème kilo environ, les choses sérieuses commencent mais cela ne veut pas dire que c’était du gâteau avant. En gros ça grimpe et ça va grimper tout le temps. Série de photos sur le pont qui enjambe l’Eyrieux juste avant Les Ollières et même un petit selfie mais je ne suis vraiment pas doué pour ça.
Chemin faisant les paysages défilent et les photos prises sont nombreuses, au 23ème kilo j’arrive au niveau de Saint Sauveur de Montaigut où le troisième relayeur des équipes de 4 mais aussi le deuxième relayeur des duos attendent impatiemment leurs camarades. Je suis encouragé par l’équipe de Quéven et celle de Limoges avec qui on a bien rigolé pendant la pasta organisé par le camping. Je continue ma route et je m’arrête à tous les ravitaillements. Les bénévoles sont aux petits soins pour nous et le tout avec le sourire.
L’Eyrieux est à un niveau très bas mais le spectacle est quand même au rendez-vous.
Les arrêts inhérents aux photos mais aussi un peu de fatigue me font regarder mon Garmin et je me dis que l’arrivée va se faire en plus de 4 h 30.
Une fois ravitaillé et changé, le moment tant attendu : la petite bière. Les organisateurs ont prévu pour chaque participant un plateau repas qui tient la route le tout accompagné par un petit verre de vin d’Ardèche. Avant de repartir, nous assistons aux différents podiums (classement classique et classement Marathorial, pour les agents territoriaux) et j’ai la surprise de me faire récompenser (9ème en solo).
Vraiment très sympa ce marathon. Certes pour grandes personnes mais avec des paysages magnifiques.
C’était mon 34ème marathon et je peux d’office le classer dans les plus beaux.
Deux mercis, tout d’abord à Boris (organisateur Marathorial) et à Nathalie et Patrick du camping des amis de la gare pour leurs disponibilités et leurs gentillesses.
Comme le disait Terminator, I will back.