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Arrivée sur place vers 15 h après avoir récupérer les dossards et fait le tour des exposants, direction le gîte pour prendre nos quartiers. Nous sommes très bien accueillis et décidons avant le Noz-Trail de faire une petite visite de Saint Quai –Portrieux et d’Etables, histoire de reconnaitre des morceaux du parcours et comme les enfants ont oubliés leur brosse à dent nous ferons d’une pierre deux coup.
Après ce bol d’air breton, un petit sandwich, une banane et débute la préparation pour le Noz. Une fois bien préparé je pars en courant vers la ligne de départ avec une veste que je redonnerai à Anne-Marie avant le départ.
Sur la ligne il fait frais et en fin de compte, je vais la garder cette veste.
Je fais connaissance avec Romuald le Viking, Forumer de NCAP et nous ferons un bon bout de chemin ensemble.
Le départ est toujours spectaculaire, après le premier départ celui des Joelettes, la nuit noire et d’un seul coup les fumigènes, le départ.
Plus de 600 participants à cette course de nuit et donc des « bouchons » dans les sous-bois mais toujours dans la bonne humeur, les premiers sont déjà loin.
D’autres surprises nous attendent comme une traversée de tunnel avec de l’eau jusqu’aux genoux, la traversée du port de St Quai-Portrieux à marée basse et une dernière belle surprise, l’escalade de l’ile de la Comtesse.
C’est sur la cale qui descendait à la mer que j’ai retrouvé Anne-Marie, Jeanne et Yann qui aidaient un signaleur car la descente était glissante. Pour aller sur une ile soit c’est à marée basse soit par bateau et ben moi vu que je n’étais pas dans les premiers, pas de marée basse et pas de bateau donc encore une fois les genoux dans l’eau. Les organisateurs pour faciliter l’escalade avaient balisé un passage avec du tuyau lumineux, superbe.
Le retour se fait tranquillement et à l’arrivée de ce 16 km où j’aurai fait trempette dans de l’eau douce et salée, toute la petite famille m’attend. Quelle fait du bien cette soupe tiède et la douche un délice. Pour le repas comme il n’y a plus de place, nous décidons de prendre nos barquettes et de les faire chauffer au gîte.
Après une bonne nuit enfin pas trop mauvaise, petit déjeuner et préparation des affaires avec non seulement du vestimentaire mais aussi le sac avec tout ce qui faut pour « tenir » (compote, pâtes de fruits, barres et du liquide).
Encore plus de 650 trail-men et trail-women au départ de ce 36 km, à la faveur d’un nouveau bouchon, je discute avec un coureur de Mondeville, je lui fais la pub pour les courses nature qui auront lieux dans 15 jours.
Pendant que je suis sur un morceau de plage, un appel de Marco qui me demande si le trail était bien et je lui réponds que je suis en train de le faire.
Un kilomètre plus loin, nouvelle escalade où je manque de perdre mon garmin, ils ont de gros cailloux en bretagne.
Tout ce passe bien jusqu’à Binic, par contre gros coup de mou pendant la boucle qui ramène sur le port, la petite famille m’attend et m’encourage. Je fais le dos rond et continue ce qui est devenue ma « rando-trail ».
A la faveur du dernier ravitaillement, regroupement de la « queue de peloton » et c’est en regardant le classement que j’ai vu que les dames qui m’ont accompagné pendant 10 bons kilomètres était de Caen.
Au final, je fini bon dernier mais j’ai passé un excellent week-end et là est le principal. Je ne pense pas refaire le Glazig l’année prochaine l’ayant fait deux années consécutives mais y revenir un peu plus tard certainement.
Mon coup de gueule va à ces personnes qui partent sur un trail et laissent en pleine nature leurs emballages de barres ou des tubes de Gel, ça c’est vraiment pas trail.
Lien garmin du Noz link
Lien garmin du 36 km link