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J’arrive ce samedi avec un peu d’avance sur le site du Radicatrail et j’ai tous loisirs de trouver une place sur le parking pour la nuit qui s’annonce courte. J’attends gentiment l’ouverture des portes et je retrouve Marie-Françoise alias Fanfan et Jean-Michel de l’équipe de Normandie Course A Pieds.
C’est la joyeuse bousculade pour les dossards randonneurs, coureuses et coureurs amateur de grand air se mélangent soit pour les inscriptions soit pour le retrait du dossard.
Je me prépare gentiment au camion pour la 1ère épreuve de 14 km avec 625 m de dénivelé + pour commencer la journée. Tout les départs se font dans le parc des Aulnes très bien aménagé avec ses petites mares et continue le long d’une voie ferrée et tout de suite nous rentrons dans le vif du sujet avec une première côte et cela ne va pas s’arrêter. J’essaie de ne pas trop forcé car je suis venue pour faire du dénivelé tout le week-end. Je prends mon rythme et monte en marchant dans les côtes certaines ressemblent plus à des murs. A l’arrivée après un bon ravitaillement et une bonne douche, je donne des nouvelles à la petite famille restée à Brévands City. N’ayant pas ma masseuse perso, je m’applique de l’huile Weléda sur les jambes. Je retire mon dossard pour le soir et je retrouve d’autres forumers (la pouilloutte, Lemaneg) avant d’aller manger sous la tente en compagnie de Philippe de Cherbourg qui court avec sa caméra et Benoit un des organisateurs du trail urbain de Cherbourg.
Il est temps de me préparer pour la deuxième course, le radinoctrail de 16 km avec 476 m de dénivelé +.
Je rencontre Ch’ti Runner qui a gagné une invitation pour cette course de nuit à notre course à Isigny sur Mer. Nous partons toujours du Parc des Aulnes mais sous une haie de fumigènes et nous enfonçons dans la nuit armés de nos frontales mais nous sommes quand même plus de 200 participantes et participants. Dans les chemins et les bois, un fil lumineux se dessine. Le parcours est sympa avec des descentes un peu casse-gueule mais c’est du trail. Les bénévoles sont là pour nous indiquer la bonne direction et nous encourager. La petite soupe à l’arrivée fait un bien fou car il commence à faire frais dans le pays, la douche et dodo car dans 5 h il sera l’heure de se lever pour se préparer pour le 31 km.
Dimanche matin, 6 h 30 il ne fait pas chaud dans le camion et je me dirige très vite vers la tente pour prendre un café avec mes deux petits pains au chocolat. Encore un brin de discute avec des coureurs du 56 km et je pars me préparer pour ma dernière épreuve du week-end. Un soin tout particulier pour la tenue et « le pommadage » des pieds et des parties dites sensibles. La navette nous dépose juste à temps pour voir le départ du 56. Ayant un peu de monnaie, je m’offre un café même deux que je bois en compagnie de deux coureurs des Agnelets au café du P’tit pont qui est aussi le lieu pour retirer les dossards ou s’inscrire en dernière minute. En ressortant je retrouve les « Cherbourgeois » Benoît et Philippe qui nous explique le sens de sa démarche et pourquoi il court avec sa caméra (je vous invite à aller sur son site pour découvrir ce partage d’expérience).
C’est bientôt l’heure, je me dérouille plus les jambes que je m’échauffe mais ça fait du bien. Objectif de cette dernière course, finir le mieux possible et accumulé les bornes. Le départ est donné et tout de suite une grimpette pour accéder au château de Tancarville classé aux monuments historiques et à voir l’état de la pierre, il doit avoir une sacrée histoire. Nous repassons devant la ligne de départ pour attaquer les premières grimpettes et donc les descentes. Je suis bien mais je suis souvent seul, je trouve un groupe sympa avec qui je vais faire la majeure partie du parcours. Les côtes s’enchainent et les morceaux de plaines aussi. Avec Nathalie et Yanis mes compères du moment nous avançons mais aussi nous nous attendons. Le paysage est chouette mais je fais attention où je mets mes pieds car mes North Face commencent à être lourdes et les racines hautes. Le parcours se finit par un tour du parc des Aulnes et j’arrive en même temps que des coureurs du 56 km.
Voilà le compte-rendu d’un week-end de trail en Haute-Normandie avec 60 km au compteur et pas mal de dénivelé dans les jambes. J’ai passé deux jours très sympas qui m’ont permis de revoir des forumers mais aussi de faire connaissance avec beaucoup d’autres participantes et participants. Organisation au top avec Jean-Michel à la baguette et des bénévoles aux petits soins pour nous.
